Fédération des Paysan.nes-herboristes

Pour une reconnaissance au sein des métiers de l’herboristerie

NOS ACTIONS

La charte pour définir les valeurs et le métier de paysan.ne-herboriste

L’AG a permis de valider la Charte des Paysan.ne.s-herboristes, un texte qui définit le métier et les valeurs défendues par ces paysan.ne.s et qu’ils et elles s’engagent à respecter pour leur pratique.

Après un long travail collectif pour récolter un maximum de contributions auprès de celles et ceux qui se reconnaissent dans cette profession, des échanges ont eu lieu sur la version finale, qui a été adoptée à l’unanimité. Cette charte définit le lien des paysan.ne.s-herboristes aux plantes, au vivant, aux territoires, à la transmission des savoirs, et aux consommateurs.

Elle leur permet de mieux définir les contours de leur profession et de la rendre visible, en communiquant sur leurs valeurs auprès du grand public, des porteurs de projet, des producteurs.trices, mais aussi de leurs partenaires ou d’élus.

Faire reconnaitre une certification Paysan-herboriste au répertoire national des certifications professionnelles.

Après un long travail, en partenariat avec le syndicat SIMPLES et la FNAB, et avec le soutien de FranceAgriMer, nous avons déposé le référentiel « Paysan-herboriste » au Répertoire national des certifications professionnelles, géré par France Compétences. Le RNCP regroupe les certifications professionnelles à valeur nationale. 

Le titre de Paysan-herboriste, certification reconnue par l’État, a été validé en septembre 2023. 

C’est un pas important dans la reconnaissance de notre métier, et un outil pour former les futurs paysan.nes-herboristes.

C’est un titre du domaine agricole, couvrant l’ensemble des activités, de la culture et la cueillette à la commercialisation, en passant par la transformation des plantes médicinales. 

Élargir la liste des « 148 plantes » en vente libre

La FPH a transmis à l’ANSM une proposition d’une liste d’une centaine de plantes, élaborée avec un groupe pluridisciplinaire composé de producteurs, de médecins, de pharmaciens, d’herboriste, de représentants d’écoles d’herboristerie.

Ces plantes, d’usage traditionnel et/ou alimentaire, ont été choisies à la condition de combiner deux critères : la sécurité pour les consommateurs, et une ressource non menacée.

L’ANSM devrait statuer sur le sujet dans l’année. A l’issue du processus, le bleuet, le calendula, l’aubépine bouquet floral… pourraient bien enfin quitter le monopole !

Faire évoluer la réglementation pour informer les clients sur les usages traditionnels des plantes

je reprend l’ancien texte?

Plantes sauvages menacées : informer le public, les formateurs.trices, et les professionnel.le.s qui conseillent les plantes sur les risques concernant la ressource

De nombreux consommateurs consommatrices n’ont pas conscience des risques pour la ressource liés à la surexploitation de plantes comme l’arnica, l’harpagophytum, ou le bois de rose, plantes aujourd’hui sur-cueillies dans certaines régions, ou encore des menaces qui pèsent sur certaines plantes du fait de la régression de certains milieux naturels où elles poussent.

De même, les personnes qui conseillent ces plantes en boutique, en herboristerie, en pharmacie, ou les médecins sont rarement au courant de ces enjeux.

La FPH a organisé au moment de son AG 2022 un échange sur le sujet pour amorcer des projets visant à rassembler ces informations et les rendre disponibles aux consommateurs.trices et aux professionnelle.s, en s’appuyant notamment sur le travail de la médecin et anthropologue Aline Mercan. Plusieurs membres du CA ont également participé à une table ronde sur ce sujet au colloque Biovallée en mars 2022.

La base de données BADASSE